1. Contexte du secteur

Le Sénégal domine la production d’arachide en Afrique de l’Ouest avec 1,4 million de tonnes par an, concentrée dans le « bassin arachidier » (triangle Thiès-Diourbel-Kaolack). Les petites exploitations (85 % de moins de 5 hectares) dépendent de la culture pluviale.

 

2. Cadre réglementaire

Les investisseurs étrangers doivent s’enregistrer auprès de l’APIX (Agence sénégalaise des investissements) et obtenir :
Une licence de transformation alimentaire délivrée par le ministère de l’Agriculture
Une autorisation environnementale (APE) pour les émissions industrielles

 

3. Critères de sélection des sites

Emplacements prioritaires :
Dakar : Accès portuaire pour l’exportation
Kaolack : Proximité des pôles de matières premières
Terrain d’au moins 5 000 m² pour une ligne de production complète

 

4. Spécifications des équipements

Composants principaux :
Nettoyage : Épierreur + séparateur magnétique (capacité : 5 t/heure)

Pressage : Presse à vis avec un taux d’huile résiduelle ≤ 3 %

Raffinage : Système de raffinage physique pour huile alimentaire

 

5. Conformité qualité

Certifications obligatoires :
Codex Alimentarius pour les huiles alimentaires
Mise en œuvre du système HACCP
Label de qualité SONACOS (norme nationale du Sénégal)

 

6. Atténuation des risques

Mesures critiques :
Double approvisionnement auprès du Soudan En cas de sécheresse, réserve de pièces détachées pour une exploitation de 3 mois.

 

7. Protocoles opérationnels

Paramètres de production journaliers :
Fonctionnement continu max. 12 heures
PH ≤ 5,5 pour le rejet des eaux usées